Le client dit ce qu'il veut, je plaide ce que je veux.
C'était la devise d'un ancien ténor du barreau, feu Jean-Yves Liénard.
J'adooore... car il faut quand même le reconnaître,pour ce qui est de sa propre défense, le client se plante parfois complètement...
Cette stratégie, peut-être non conforme à la déontologie s'est souvent avérée efficace, je pense notamment à l'affaire Bissonnet, cet homme d'affaires condamné en première instance à 30 ans de prison pour le meurtre de sa femme qu'il s'entêtait à nier contre toute évidence.
En appel Me Liénard plaidera « contre son client » en évoquant, pour la première fois l'hypothèse de sa culpabilité pour en démonter les ressorts psychologiques.. Résultat 20 ans au lieu de trente : dix ans de gagné..
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